dimanche 9 octobre 2011

La loi du Dimanche pourri

Jusque là, mon lecteur-ma lectrice, c'était un peu piou-piou les p'tits oiseaux qui chantent au monde des bisounours par ici... ce qui n'était pas pour me déplaire je l'avoue! Mais puisque tu es très perspicace, tu auras deviné qu'aujourd'hui, ce ne sera pas le cas. Je ne vais pas jouer à l'impératrice galactique, je n'ai pas son talent, mais là, oui, je vais me plaindre allègrement. C'est mon blog, je fais ce que je veux, d'abord. Non mais!

Je m'en vais donc te donner la recette pour réussir un dimanche bien pourri:

1) Tu prends un dimanche, et tu lui mets de la pluie, dès le matin. Pas de la neige, parce que la neige, c'est boôOÔOôo. Non, de la pluie, forte, bruineuse, avec des éclairs ou de la grêle si tu veux, mais de la pluie qui mouille. C'est très important pour le reste de la journée.

2) La veille, tu prendras soin de te coucher trrrrrès tard, pas parce que tu fais la fête, non, ce serait plutôt sympa, mais plutôt parce que ton organisme aura décidé sans te prévenir de te mettre un petit décalage horaire, comme ça, pour le plaisir, et que tu auras regardé des séries sur ton ordinateur une partie de la nuit (Internet est vraiment magique pour les insomniaques!). Oui, le dimanche pourri se prépare à l'avance!
3) Tu es donc levé, la matinée est quasiment terminée, et il pleut, deux bonnes raisons pour t'empêcher d'aller chercher des croissants ou du pain frais à la boulangerie. Tu te contenteras donc de ton petit déjeuner de la semaine,en  un peu moins sympa parce qu'en plus, il n'y a plus de Nutella. 

4) 14H: devant le temps plus que maussade et l'irrépressible besoin de sortir de chez toi pour ne pas devenir fou ou folle, tu regardes les horaires de ciné. Sur les conseils des deux amis, tu choisis d'aller à la séance de 18H, avec la pensée que ça pourra un peu égayer le dimanche soir, qui lui n'est jamais très sympa. Tu postes un statut sur Facebook pour savoir si quelqu'un aurait dans l'idée de t'y accompagner, pour une fois. 

5) 15H: Tu as faim, mais tu as la flemme. Les livreurs de pizza sont fermés, donc tu te réchauffes un peu de poulet, et te fait un espèce de truc que faisait ta grand-mère pour te caler les jours de pluie. C'est bizarre, mais à 8 ans, ça semblait plus appétissant. Comme tu as faim, tu manges, avec la consolation qu'au moins, c'est chaud et ça te tiendra au corps jusqu'à ce soir...

6) 16H15: Tu regardes pour la quinzième fois si quelqu'un a décidé de t'accompagner. Apparemment, tes amis ont décidé d'hiberner pour la journée... sauf ceux qui sont trop loins pour venir, et qui eux, profitent d'un soleil éclatant. Tu décides d'aller te doucher, et finalement, de te faire beau/belle (on ne sait jamais, le prince charmant se trouve peut être dans les salles obscures?!)

7) 17H30: Tu pars de chez toi, lavée, habillée, maquillée, brushée (c'est dimanche, il pleut, les heures comptent double alors tu as le temps, alors que la semaine pour tes rendez-vous professionnels, non!), perchée sur tes talons, avec ton imper fraîchement acheté. Après tout, ce n'est pas une raison pour broyer du noir, et moi, me faire belle me redonne le moral! 

8) 17H35: tu ouvres ton parapluie, et te dis que le brushing sous la pluie, ce n'était pas une bonne idée...

9) 17H50: tu arrives devant le cinéma, il y a la queue jusque dehors. Apparemment, puisqu'il pleut (au cas où depuis le paragraphe précédent, tu aurais oublié...) le reste de la ville a eu la même idée que toi, et pour le même film, ce qui fait que lorsque tu arrives enfin aux portes du cinéma, il n'y a plus de place. Du coup, tu pars en quête d'un salon de thé pour prendre une boisson chaude et une pâtisserie pour te réconforter. Tu en profites pour faire le tour des vitrines qui sont sur ton chemin, pour passer le temps, et tu t'aperçois que les promenades sous la pluie le dimanche, c'est un sport qui se pratique en couple. Tu vérifies: non, tu es toute seule sous ton parapluie. Après avoir parcouru la rue principale du centre ville en vain, tu décides de remonter chez toi en bus, sans boisson chaude ni aucune forme de sucre pour te réconforter.

10) 18H25: tu es dans le bus, bondé, qui sent le chien mouillé (bien que je pense que ce sont plutôt les gens qui sentent le chien mouillé...) et qui passe devant 3 pâtisseries ouvertes, les meilleures de la ville. Le dimanche, il y a un bus toutes les demi-heures. A toi je ne sais pas, mais moi, il me faut 5 minutes pour acheter une tartelette (et à mon avis pas plus longtemps pour la manger, mais je ne me suis jamais chronométrée!). Devant la perspective de passer 25 minutes sous la pluie à attendre le prochain bus, tu renonces.

11) 18H45: tu t'installes devant ton ordinateur, avec une tisane bien chaude et un clafouti industriel en barquette aluminium, une bougie aux épices, un peu de musique et tu entreprends de saper le moral d'autres personnes en racontant ta journée... parce que ça, ça remonte un peu le tien, de moral.


Et toi? Ton dimanche? C'était comment?


...

2 commentaires:

  1. oh ma belle... pas cool... Dimanche prochain tu viens à la maison si tu veux !!! Nous on est rentré tard de Lyon et on t'aime fort...

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  2. Merci pour l'invitation poulette! Normalement, dimanche prochain je vais chez ma cousine... mais je garde ton invit' pour le prochain dimanche tout pourri qui s'annoncera! :D

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