jeudi 16 août 2012

Tais-toi!

Voilà, j'avais dans ma musette des billets presque prêts, mais pas tout à fait... boulot oblige. Alors normalement, ça devrait un peu bouger dans les semaines à venir... 
Tu ne croyais quand même pas que j'allais tout te donner en une fois non?! ;)


Mon lecteur, ma lectrice, depuis quelques temps, je ne cesse de me répéter dans ma petite tête "Surtout Tais-toi! Ça ne se dit pas...". Oui, parce que moi et moi on papote assez souvent. Et en général, cette petite phrase a la voix de ma maman (comme "Tiens-toi droite" ou encore "Range moi ce bazar"... oui, je sais, c'est pas le mot bazar qu'elle disait, mais je n'ai pas envie de dire des grossièretés aujourd'hui. Non mais.).
Tu me vois venir avec mes gros sabots hein?!
Alors puisque je n'ai pas le droit de les dire tout haut, eu égard au fait que je tiens à conserver un minimum de vie sociale et professionnelle, et que le gilet pare-balle ne sied à personne à part John Mc Lane (Gniiiiiiii.. hum, désolée), j'ai décidé de te les écrire à toi... parce que ça fait tellement du bien quand ça sort!

"Tu pues, fais quelque chose par pitié je suis au bord de l'asphyxie". Celle-là, en général, tu as envie de la dire dans les transports en commun qui impliquent un temps de trajet proportionnel à la puanteur et à la proximité du gars qui schlingue (ou de la nana, parce que l'odeur n'a pas de préférence sexuelle... mais je te rappelle que nous les filles, quand on pète ça sent la rose et on chie des paillettes. D'abord. Non mais. Comment ça j'avais dit pas de grossièretés?). Mais, parce qu'il y a toujours un mais, il arrive que tu brûles d'envie de la dire à un(e) (oui, je vais pas la refaire, hein, fille-rose-paillettes... Capice?) collègue de travail! Et là où ça se corse, c'est que plus les jours passent, plus tu te retiens de le lui dire, et plus la petite phrase grossit dans ta tête, pour exploser un jour en un "Non, mais c'est pas possible de refouler comme ça! Tu te laves avec du Munster ou quoi? On va bientôt devoir venir avec des masques à gaz au bureau si ça continue!" Tu n'aimes pas faire pleurer les gens, alors tu te tais. Et tu lui achètes un déo que tu poses discrètement sur son bureau avec un gros noeud rouge. Non, parce que là, quand même, fallait faire quelque chose...

"Non, là, j'ai pas envie de te rendre service" parce que ça fait genre 48 fois que tu me demandes un truc, et qu'en général, ce truc qui t'aurait-pris-une-heure-mais-à-moi-qui-sait-si-bien-faire-ça-va-me-prendre-deux-minutes, eh bien il me bouffe la moitié de l'après-midi parce que tu me files un document que tu as trifouillé n'importe comment et qui ne correspond plus du tout au modèle que je t'ai donné il y a à peine 2 jours (mais "quoi le baise" comment tu as fait ton compte?!). Magie: il y a un échappatoire! "Non, mais là j'ai un dossier urgent à rendre au boss pour il y a 1 semaine, je ne peux pas!". Fail si le boss est en congés...

"Dégage de mon bureau ça fait trois quarts d'heure que tu me saoules avec tes histoires j'ai une vie moi après le boulot." Celle-là, elle est réservée au collègue qui vient te voir juste au moment où tu tends la main vers ton sac, la fesse déjà en élévation d'un demi centimètre de ton siège, et que tu vois arriver avec un grand sourire dans l'encadrement de la porte. Venu de demander "où je trouve le dossier machin/t'aurais pas des trombones/[insérer ici n'importe quelle excuse bidon]", la discussion s'engage à partir du moment où tu lui répond "oui?". Parce que lui, le point d'interrogation, il ne l'a pas entendu. Et il a toujours mieux à raconter, ou pire, que ce soit des conditions de travail, ou des séminaires avec soirées cuites. D'ailleurs, puisqu'on en parle, j'allais y aller...

"Chez moi c'est 2... (jusque-là, c'est socialement convenable...)... pas 4 humides sur la joue avec ta moustache qui pique, en me tenant par le bras et avec un coup d’œil dans mon décolleté à chaque passage!" Tu te retiens même d'ajouter "Pouah! Beurk! Pas Glop! Vilain garçon! Hop, à la niche! Non mais!" mais tu es une fille bien élevée, pas lui apparemment...

"Et puis quoi encore?!" avec la variante "Tu veux pas 100 balles et un Mars?!" qui fonctionne très bien aussi. Dans ta tête. Parce que en vrai, ça donne à peu près "Euuuuh... pourquoi paaaaas... mais tu vois..." avec tes neurones qui fondent pour essayer de trouver une excuse encore une fois socialement acceptable pour éviter d'avoir à héberger pendant une semaine les 3 cousins de ta voisine et leurs 4 chiens (ou enfants, à un moment, tu as décroché, je te rappelle que tes neurones fondent...).
 

Et toi? C'est quoi la petite phrase qui te ferait un bien fou si tu la laissais sortir?

"Bonjour, j'm'appelle Quentin, j'suis de Montargis! T'as des yeux de cheval! J'aime bien les chevaux..." - trouvé ici

PS: je n'ai pas oublié les défis, ils se préparent pour la rentrée de septembre! :P


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