Le blues du dimanche soir est venu, je l'ai laissé entrer, je lui ai donné ça, et il est reparti...
Parce que je n’ai jamais osé,
Parce que je n’avais pas compris,
Parce que c’est moi… et pas toi, ni eux,
Parce que je ne peux plus faire semblant,
Parce que j’aimerais arriver à mettre des mots,
Parce que finalement si peu savent vraiment qui je suis,
Parce que j’ai besoin d’être moi-même plus que le temps d’un weekend,
Parce que je ne veux plus faire attention, tout le temps, à ce que je dis, à ce que je fais, à ce que je suis,
Parce que parfois, j’ai besoin de crier, de hurler, de m’égosiller, juste pour évacuer ce trop-plein de vide qui me serre,
Parce que si vous saviez… et que toi, tu as compris, ou au moins essayé,
Parce que se retourner est inutile, mais tellement facile,
Parce qu’il y a des mots qui réchauffent sans le vouloir,
Parce que je me suis toujours sentie à l’étroit,
Parce que j’aurais voulu que ce soit différent,
Parce que je ne peux pas recommencer,
Parce que j’ai besoin de faire le vide,
Parce que c’est aussi grâce à toi,
Parce que tu savais, et que tu étais là,
Parce que j’ai toujours autant besoin de toi,
Parce qu’avec toi, j’arrive à mettre les mots,
Parce que finalement, on n’a pas tellement changé,
Si différente et semblable à la fois…
Parce que si j’osais…
... et enfin, je me suis sentie plus légère.
...
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